Biographie
1950 : Né le 05 juin à La Roche en Ardenne
Prix Jeune Peinture Belge 1972.
Co-fondateur du groupe CAP (Cercle d’Art Prospectif) en 1972
Prix des Arts Plastiques de l’Académie Luxembourgeoise en 1976
Membre titulaire de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique
1969 – Réalise des croquis de menhirs, d’hommes-paysages cloisonnés dans des cages de verre intégrées dans le paysage.
1970 – Reconstruit des paysages imaginaires sur des papiers de coupes de réemploi. L’importance est donnée aux traits pointillés qui servent de références.
Premières figures parallélipédiques où sont inscrites des coupes géologiques.
1971 – Réalise ses premiers croquis pour projets de boîtes.
Le mot « relation » intervient pour la première fois dans le titre d’une ouvre; le concept de relation sera à l’origine de l’art relationnel tel qu’il sera défini par Jacques Lennep au sein du groupe CAP « Cercle d’Art Prospectif »
L’idée de transparence de certains dessins sera souvent mise en écho par la suite.
1972 – Premières intégrations de photos, de cartes, de dessins techniques, de notes et de relevés de terrains afin de multiplier les approches d’un site.
Apparition des échelles de mesure (s) dans les paysages, des bornages, des circuits et parcours. Les relations, les interactions se tissent : le spectateur devient lecteur. Premières confrontations directes entre la nature et des éléments de culture. Le support est creusé dans son épaisseur pour y déposer un objet en relation avec le dessin.
Rencontre Jacques Lennep et participe à la création du groupe CAP (Cercle d’Art Prospectif).
1973 – Prix Jeune Peinture Belge 1972.
Diplômé du cours de peinture de l’Institut Supérieur Saint-Luc Bruxelles, atelier de Camille De Taeye puis Pierre Carlier Carré.
Première d’une longue série d’expositions au sein du groupe CAP.
Première exposition du Cap à l’étranger, (Galerie de Varenne, Paris). Premières expériences vidéo.
1974 – Commence sa vie professionnelle en tant que designer jusqu’en 1977
Les expériences vidéo du groupe sont présentées pour la première fois à la Galerie Agora de la Jan Van Eyck Academie de Maastricht.
1975 – Série de dessins/collages sur fonds de cartes météo manuscrites. Thème : les traces du vent.
Dépôt de 5 brevets de jeux éducatifs dont certains sur l’idée de parcours.
1976 – Prix des Arts Plastiques de l’Académie Luxembourgeoise
Série de dessins/collages avec intégration de petits paysages peints à l’huile.
1978 – Des personnages chapeautés et anonymes font leur apparition dans les montages.
1977 – Reçoit la Mention spéciale au Prix du Jouet éducatif.
1979 – La lame de verre de protection s’écarte franchement du support pour laisser une place plus importante à l’objet: prélude à la « mise en boîte ».
1980 – Réalise sa première installation au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles. « Entr’ouvrir » est la
reconstitution de l’image de la « maison atelier ». Boîte-gite de grand format, où les signes et les ambiances reflétent la vie et le travail de Pierre Courtois et de son épouse Tanou.
Les dessins y sont accrochés aux murs et non pas aux cimaises ainsi niées. Ils sont présentés par un ensemble de boîtes offrant ainsi une nouvelle organisation des relations qu’ils proposent, plus intimes et plus poétiques.
1981 – Réalisation d’un montage grand format, synthèse des dernières années. La relation entre dessins, photos, boîtes et intégration d’objets est particulièrement complexe.
1982 – Multiplication des boîtes frontales. Première boîte cubique architecturée.
Les différents types de ces boîtes forment des séries. Elles sont frontales, verticales, quelques-unes plus architecturées, visibles doubles faces et davantage par leurs différents types d’ouvertures. Leurs enchevêtrements thématiques proposent une lecture de la « commedia della natura » (Désignation par W. Lesur)
1983 – le volume se détache du mur, se complexifie, s’architecture comme une habitation surprise, à découvrir par les fenêtres, les trous, et percées.
1984 – Réalise la vidéo Faces et facettes, un patient travail d’exploration du silence de ses boîtes.
(Vidéo U-matic 24′)
1985 – Participe à l’exposition Du Végétal et de l’Animal dans l’Art Belge Contemporain, à l’Atelier 340 à Bruxelles avec une installation faite de troncs morts suspendus et de boîtes en verre contenant des oufs.
S’installe à Sorinne-la-Longue dans l’ancienne « Ferme de Cochaute » qu’il restaure en famille.
1986 – Explore l’espace avec des installations de grandes dimensions, constituées notamment de bâches déployées en tension dans la grande charpente de son atelier.
1988 – Les boîtes deviennent sculptures, parfois totémiques, intégrant des objets sacralisés, évoquant pour certaines l’héraldique. Elles ne sont plus compartimentées, et on en revient à la flèche, à la cible, au jalon planté en terre, au point topographique piqué sur une carte, éléments qui marquent l’ ouvre depuis longtemps.
1989 – L’exposition « Traces et tracés », organisée par une galerie dans son ancienne ferme de Cochaute, souligne les liens étroits qui unissent l’ouvre à l’environnement de travail de l’artiste.
Propose trois grandes intégrations où la lecture du lieu de vie est toujours topographique, géologique, balistique ou stratigraphique, preuve d’une cohérence entre dessins, boîtes et installations
1990 – Professeur de Recherche et Projets à l’IATA/Namur jusqu’en 2009
1991 – « Point » est la première sculpture qui propose une réflexion sur la mesure de l’espace.
Elle sera montrée lors de son exposition à NewYork en 1993.
Première exposition individuelle à Paris à la galerie Lacourière Frélaut et ensuite à la galerie Bussièreavec laquelle il va travailler d’une façon régulière pendant plusieurs années.
1992 – Sélectionné pour représenter la Belgique à la 1ère Triennale de la sculpture, Centre d’art contemporain à Osaka (JPN) avec un instrument de lancer
1993 – Première apparition du trait au cordeau imbibé de poudre bleue dans les boîtes. Résultat d’un lâché de tension, ce trait devient très vite dans la démarche, « symbole » à la fois de rectitude et de légèreté. Série de boîtes sur le thème de la mesure.
L’intégration « L’Aller Vers » à la Chapelle des Brigittines à Bruxelles est une nouvelle occasion d’investir un grand espace et de s’y confronter.
Premières expositions aux USA : travaille régulièrement pendant plusieurs années avec à la galerie Artwall + B (New York/ Soho). Présente à cette occasion plusieurs machines à mesurer l’espace.
Expositions à Rutherford (New Jersey) et àGreensburg (Pennsylvania)
1994 – Réalise deux grandes intégrations dans les souterrains de l’abbaye d’Orval, où le verre et ses reflets jouent un rôle prépondérant ; l’une des deux installations utilise un jalon lumineux pour jouer avec les pièges de la perspective.
L’installation « Niveau Seine » à la Galerie Henry Bussière à Paris rencontre les mêmes préoccupations tout en jouant sur la mesure du niveau de la Seine.
1996 – Réalise à l’occasion de l’exposition « Le méridien de Verviers II » une machine à visée en évocation aux rouets et autres instruments lainiers.
1998 – L’exposition « Cote 163 » à la Maison de la Culture de Namur, offre un panorama de ses travaux sur le thème de la ligne d’horizon et de la mesure de l’espace.
1999 – Suite des travaux sur la ligne d’horizon.
L’installation « Point de vue » montrée à l’occasion de l’exposition « Au fil et à Mesure » au Parc du Musée Royal de Mariemont est un parcours qui rend compte de 10 lectures précises et forcées du paysage, à travers dix cadres au format carré et aux dimensions d’un homme bras tendus à l’horizontale.
2002 – Série d’expositions commémorant le trentième anniversaire de la création du groupe CAP.
Présente à l’occasion de l’exposition du CAP à la Maison de la Culture de Namur, les premiers grands formats dans lesquels une activité très picturale rend compte d’une approche de la mesure, de la ligne, de la ponctuation…. Clôture, couture piqûres. Mesure de l’espace.
2003 – Gagne le « concours de créateurs » en vue d’une intégration artistique dans la nouvelle Bibliothèque centrale du Ministère de la Région Wallonne à Namur (Jambes)
2004 – Parallèlement et dans la continuité des boîtes, mise en chantier de travaux sur panneaux de grandes dimensions. Tracés de patrons et de différents éléments de coupes.
Gagne le « concours de créateurs » en vue d’une intégration artistique dans l’Ancienne Maternité Provinciale de Salzinnes (Namur) qui devient le Centre de Cartographie, de Topographie, de l’Intégration paysagère et du Patrimoine.
2005 – Réalisation de l’intégration « Mère-Nature » qui se poursuit en 2006
2006 – Réalise dans le cadre de l’exposition « Espaces poétiques » au château de Jehay, une nouvelle lecture de la peinture de paysage à travers l’implantation de 12 chevalets de campagne dans une allée couverte de verdure.
2007 – Réalisation d’un projet d’intégration
2009 – Élu membre de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique.
2010 – Réalisation du projets d’intégration « Points à la ligne »
2011 – Réalise dans le cadre de l’exposition « Cabanes » au château de Seneffe, 4 intégrations mises en écho dans les jardins en terrasses. Avec « Points de clôture », on retrouve ce qui fait partie de ses préoccupations majeures : tensions et structures, toiles, camouflages et vent.
Poursuit la série de travaux sur la thématique du corset.
2012 – Sortie du livre « Pierre Courtois – traits d’union » édité aux Editions Luc Pire Monographie qui retrace le travail depuis la fin des années 60 jusqu’à 2012.
Réalise les intégrations « Au fur et à mesure » à l’Espace Européen pour la Sculpture asbl, Parc Tournay-Solvay, Bruxelles
2013 – Travaux sur le pas dans le paysage, lecture à travers les plis du bas et de la carte cadastrale
2016 – Travaille activement au projet « Oh » Intégration sur les berges de la Meuse à Profondeville. Commande de la Province de Namur,
2017 – Sculptures in situ sur la thématique de la balistique, de la dioptra et du bornage – Green Art Rougemont – Golf de Rougemont, Profondeville
2018 – Réalise la « Mise en art du Chemin de Croix de Celles » – 14 stations menant à l’Ermitage St- Hadelain – (Appel à projet)